2 semaines à Montréal


Dany Marquis

Dimanche matin, je me fais réveiller par une armada d’oiseaux.  Je crois que c’était des bruants.  Sifflement joyeux, ils étaient par centaines à être venus se poser dans l’érable à coté de ma fenêtre de chambre.  Quel agréable vacarme que ces piaillements frénétiques provenant de ces petits animaux à plumes qui retrouvent enfin leur pays.  Je laissais donc ce boucan me sortir de ma torpeur dominicale en me disant, qu’on avait passé au travers.  Les oiseaux, ça ne ment pas.  

J’avais pourtant essayé de devancer le printemps avec un séjour de deux semaines à Montréal à la fin mars.  Je n’avais pas cru bon y apporter tuque et mitaine, en me disant que je pourrais sûrement faire le lézard sur une terrasse quelque part…  Et bien, ce ne fut pas le cas et jusqu’à ce que je reprenne le train pour la maison, je me suis gelé les oreilles à passer d’un café à l’autre durant tout mon séjour.

J’avais à mon agenda quelques rencontres d’affaire, la visite du SIAL et des cafés à visiter.  J’ai visité beaucoup de coffeeshop.  Beaucoup.  Ça faisait longtemps que je n’étais pas allé dans la ville rouge et la scène café a vraiment évolué.  J’entrais donc dans un café, commandais un espresso et un cappuccino, jasais un peu avec le barista et le regardais travailler.  J’évaluais sa technique, ses équipements, l’état de son comptoir, demandais quel café il ou elle utilisait.  Je m’assoyais dans un coin, goûtait scrupuleusement les breuvages, vérifiais le lait du cappuccino, goûtait de nouveau, laissais refroidir un peu.  J’observais les clients, l’achalandage, les mouvements du barista, l’ergonomie de son espace de travail, son attitude générale.

Ce fut très instructif.  J’ai goûté d’excellents cafés, ainsi que de très mauvais.

Et n’espérez pas de moi un palmarès, mais plutôt le constat d’une richesse incroyable,  d’une grappe de cafés indépendants dynamiques.  J’y ai rencontré des entrepreneurs passionnés qui ont décidé de vivre autrement, de leur amour pour le café, pour l’amour du service.  Car au-delà du produit offert, il y a le service, l’ambiance, la musique, ce que j’aime appeler l’alchimie d’un coffeeshop.

Car le marché a évolué, les connaissances également.  Et malgré avoir vu certaines aberrations de baristas blasés que j’aurais congédiés sur le champ, j’ai vu en général, des professionnels sérieux dans leur démarche.  Finie l’image de McJob.  Servir un bon café demande savoir-faire, connaissances et savoir-être.  Je dirais même surtout du savoir-être.  On peut enseigner le reste mais le savoir-être est plus délicat, subtil.  Pourquoi est-ce que je me sens mieux dans tel coffeeshop au lieu d’un autre?  Ils ont pourtant les mêmes équipements, le même café, du même torréfacteur, les mêmes tasses, les mêmes ratios café/lait, des moulins similaires, un comptoir d’accueil configuré de la même façon, etc.  Et bien, c’est ça la magie, l’amour, l’émotion, et ça, ça ne s’achète pas :-)

Je ressors également de ce séjour réconforté sur mon travail et l’orientation de l’entreprise pour les trois prochaines années.  Et je suis vraiment très excité par ce qui s’en vient pour Brûlerie du Quai.  Je vous tiendrai au courant à mesure que les projets se concrétiseront.

 

 

Dany Marquis

Chef de tribu, entrepreneur, 418 far-east , café, motos, arts martiaux, zen à temps partiel. Père de 4 champions.  

5 commentaires


  • Dany Marquis

    Bonjour Mme Bouchard,

    merci de nous avoir averti concernant les fautes d’orthographe dans le dernier texte publié sur notre blog.

    Je viens de publier le texte qui aurait dû être publié. Une erreur est survenue lors de la mise-en-ligne, et c’est le texte brouillon qui a été mis de l’avant. Erreur de copier-coller…

    Je suis sincèrement désolé que la lecture du texte vous fûtes moins agréable à cause des erreurs d’orthographe. Et je vous assure que tous nos textes sont passé au peignes fins avant la publication. Vous pouvez d’ailleurs voir nos anciennes publications et jugez par vous même.

    Vous comprendrez donc que nous n’avions pas l’intention de manquer de respect à qui que ce soit.

    Et si jamais, par une autre terrible malchance, un membre de mon équipe publierais un texte comportant des fautes d’orthographe ou des coquilles, vous pourrez m’avertir directement par courriel au lieu de laissez un commentaire sur le blog.

    Merci d’avoir parcourut le texte, et j’espère que vous serez en mesure de l’apprécier davantage dans la version corrigée.

    Cordialement,


    Dany Marquis


  • Charlotte Bouchard

    Dommage qu’il y ait tant de fautes de grammaire, ce serait plus agréable à lire… C’est une question de respect pour les lecteurs…


  • LJC

    C’est une histoire tres agreable Dani. Je lis votre blog creatif pour etudie le langue dans un moyen interessant…:)


  • Isabelle Rioux

    Une saucette en ville fait toujours du bien. Ça nous aide à non seulement nous situer mais à nous dépasser. Bravo pour ton dynamisme Dany! Le Funambule est fier de servir ton excellent café. Passe nous voir!


  • Mathieu Tremblay

    Bonjour,

    j’ai vraiment aimé vous lire et suis bien content que vous ayez aimé votre séjour dans notre coin. J’ai même ressenti l’espace d’un instant un frisson de joie en dévorant vos mots qui transmettait une émotion.

    Vous devriez écrire plus souvent :)

    Je vous souhaite bon succès!!!

    Bonne journée


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