Le café et la santé (préambule et réponse courte et paresseuse)


Dany Marquis

 Tout d’abord, tel que promis, voici mon attribution personnelle à la librairie virtuelle du web, devenue sujet facile et populiste pour les bloggeurs et sites web spécialisés, c'est-à-dire l’association d’un produit avec la description des ses bienfaits et méfaits sur la santé.  Membre à part entière des trois « S » des souhaits du jour de l’an (serrer la main vigoureusement, déclamer « Santé, sexe, succès », finir sur un rire gras commun devant le malaise d’avoir osé dire le mot sexe), la santé serait donc aussi important que le sexe et le succès dans nos interactions.  Ce n’est pas peu dire.  D’ailleurs, voulant m’inspirer pour l’écriture de ces texte, voici les résultats que google me propose :

·         Santé et café : 210 000 000

·         Health coffee : 617 000 000

·         Santé et sexe : 36 600 000

·         Health sex : 2 950 000 000

·         Santé et succès :38 100 000

·         Health success : 1 540 000 000

 

J’espère ne pas vous décevoir en vous disant que je ne les ai pas tous lus.  Et je demeure à ce jour étonné de voir que selon le nombre des résultats de recherche , on peut penser que nos compatriotes de langue anglaise seraient plus en santé, boiraient plus de café, auraient plus de succès et baiseraient plus.  Vous pouvez peut-être critiquer mon analyse mais je crois qu’on peut s’entendre pour dire que la santé est une préoccupation commune à tous les humains et la relation entre les aliments ingérés et certaines maladies n’est plus à faire.  Et depuis que Brillat-Savarin a écrit dans  Physiologie du Gout, ou Méditations de Gastronomie Transcendante en 1826: "Dis-moi ce que tu manges, je te dirai ce que tu es.", nous avons cette phrase gravée en tête qui alimente notre culpabilité et nous force à réfléchir sur ce que nous sommes et ce que nous mangeons.

J’ai d’ailleurs à ce sujet, forcer mes enfants à écouter le documentaire SuperSize Me , on a bien ri et j’ai maintenant la paix lorsque les enfants voit l’arche doré du clown du burger.  Merci Pavlov.

En ce qui nous concerne ici, je me concentrerai sur le lien entre le café et la santé.  Et comme nous sommes nombreux à consommer du café, et certains en quantité frôlant la saturation (J’en suis), il est légitime de se poser des questions sur l’impact d’ingérer un breuvage considéré comme un  neurostimulant.  Après avoir parcouru plusieurs articles sur internet, en avoir découvert la redondance ennuyante, j’étais sur le point de vous proposer de googler le sujet et de lire par vous-même ne sachant pas trop ce que je pourrais apporter de neuf au sujet.  Assombri par la paresse intellectuelle, je m’apprêtais à jeter l’éponge quand m’est venu à l’esprit toute la noblesse du rôle de vulgarisateur scientifique.  Et j’ai décidé de passer au travers d’un paquet de documentation pour en extraire l’essentiel au même titre qu’on extrait un espresso.  Je serai donc pour vous les 4M de cette démarche.

Ceux qui veulent descendre avec moi dans le trou du lapin, je vous invite à lire mes trois prochains textes :

·         Les huiles contenues dans le café sont-elles dangereuses?

·         L’effet du café sur la fertilité et la grossesse

·         Bénéfices et risques de la caféine et des breuvages caféinés sur la santé

Mais pour ceux qui sont emplis de légèreté et pour qui les cours de science se faisaient dans le boisé derrière l’école secondaire, je vous offre une réponse plus courte et facile à expliquer.  Vous pourrez donc vous en tenir à celle-ci et continuer de profiter de votre breuvage préféré sans vous taper mes trois prochains textes.

Boire du café est-il bon pour la santé? 

Je réponds OUI! 

Et qui sont, dans notre société actuelle, les gardiens de la santé, les conseillers omniscients qui nous scruptent, nous palpent, et nous dissèquent joyeusement?  Les médecins!  Et comme La Duclos de Sade, je suis bien placé pour vous dévoiler une réalité peu connue :  les médecins sont de terribles buveurs de café.  Ils n’ont d’égal à leur passion, que leur intérêt relié à la préparation et aux techniques inhérentes d’extraction de machine espresso digne d’un rêve de science fiction. 

Alors, pourquoi irions-nous plus loin dans notre réflexion qu’avec ce constat.  Même La Palisse serait d’accord avec moi, « s’il ferait encore envie ».

Il était probable de voir, dans les années 70 (Ah! Les années 70…), un médecin, cigarette d’une main, café de l’autre comme le glaive et le bouclier du spartiate, affrontant les heures de sa profession, gonflé de ses narcotiques préférés.  Mais voilà qu’avec les années, la cigarette a perdu du galon et en popularité grâce aux nombreuses démonstrations de sa toxicité.  Je serais curieux aujourd’hui de croiser un médecin, cigarette au bec, à 9m de la porte d’un centre hospitalier.

Mais malgré la perte de cette habitude nocive, celle du café est restée.  Donc, ça doit être bon.

 Parfois, faut savoir conserver et cultiver la simplicité et vivre heureux comme les moutons de Panurge.  

On boit du café, parce que c’est bon, parce que les médecins en boivent et que semblerait-il, il y aurait toutes sortes de bienfaits comme diminuer les maladies vasculaires cérébraux, respiratoires, le diabète, et d’autres maladies du genre.

 Et si vous êtes comme moi, et que le simple fait d’en apprendre plus sur une maladie vous donne l’impression d’en avoir les symptômes, vous pouvez en rester là et consommer votre café comme on consomme un amour ardent, même interdit.

Ne faut pas trop se poser de questions-;-)

 

À la vôtre!

Dany

Et pour les autres, on se voit dans le prochain texte : Les huiles contenues dans le café sont-elles dangereuses?



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